La nouvelle version de la Fête de la Musique intitulée Féminin Pluriel, sous la direction artistique de Dominique Denis, s’est déroulée au Al Green Theatre, lundi 21 juin. L’amphithéâtre était plein. On attendait avec curiosité ce grand concert, mené par huit artistes femmes d’atmosphère. Line Boily de Radio-Canada, en était la maîtresse de cérémonie.
«Une femme d’atmosphère, qu’est-ce que c’est?» me direz-vous? Eh bien, c’est peut-être une femme qui a soif de nouveauté, qui a des idées d’avant-garde et une volonté farouche, et qui a une énorme envie de relever la vie autrement.
Certes, Féminin Pluriel était loin d’une révolution, mais force est de reconnaître que les huit femmes du spectacle ont dégagé, chacune à leur tour, une irrésistible atmosphère individuelle.
Ce n’est pas tant le travail au pluriel qui m’a frappé dans cette célébration musicale qui se voulait collective, mais plutôt le charisme artistique sans subterfuge, de chacune d’elle.
Au naturel et en simplicité
Sous la thématique «Musique au féminin» de l’édition 2010 de la Fête de la Musique aujourd’hui devenue internationale, Dominique Denis, en collaboration avec le pianiste Marc Auguste comme directeur musical accompagné des musiciens Bernard Dionne et Éric St-Laurent, ont réussi à mettre en valeur quelques-unes des chanteuses torontoises que le public affectionne particulièrement.