Après l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) et l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), c’est au tour de la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FAFO) de montrer les dents face au projet de réforme électorale.
L’organisme provincial, à l’image de ses prédécesseurs, encourage les électeurs à maintenir le statu quo, comme le souligne son président Marc Ryan: «Nous ne favorisons pas de changement car nous sommes d’avis que le mode de scrutin actuel est plus favorable aux francophones de l’Ontario. Un système électoral à représentation proportionnelle mixte (RPM) réduirait le nombre de circonscriptions et certaines des circonscriptions qui seraient redessinées risquent d’être celles où habitent plusieurs francophones. C’est notamment le cas dans le nord de la province.»
Il s’agit donc d’un nouveau pied de nez envers la potentielle réforme électorale, qui s’ajoute non seulement à celui des organismes susnommés, mais également à l’engagement de certaines personnalités de la communauté franco-ontarienne, notamment Bernard Grandmaître, ancien ministre délégué aux Affaires francophones, Diane Marleau, députée de Sudbury et anciennement ministre responsable pour la Francophonie au fédéral, Royal Galipeau, député fédéral d’Ottawa-Orléans et Claudette Boyer, ancienne députée d’Ottawa-Vanier.
«Ce sont d’excellentes nouvelles», s’est félicité Michael Uflord, président de la campagne du Non à la RPM.