Mes amis Facebook ont 243, 870 ou encore 2395 amis. À six degrés de séparation de n’importe qui d’autre sur la planète, je me sens tout à coup moins seule!
Dévoiler toute sa vie privée sur le réseau social le plus fréquenté de la planète relèverait de l’imprudence ou même de la négligence, selon Caroline Vallet, postdoctorante au Centre International de criminologie comparé (CICC).
«Les utilisateurs pensent contrôler leurs informations personnelles, mais un adulte sur cinq éprouve des difficultés pour régler les paramètres de confidentialité du compte.»
Les cas d’usurpation d’identité, d’intimidation ou même l’affichage de comportements à risque (abus d’alcool, fantasme, vie sexuelle) devraient pourtant pousser les utilisateurs à plus de prudence.
Cependant, les premiers résultats de son étude exploratoire sur le dévoilement de la vie privée sur les sites de réseau social démontrent que 57% des personnes interrogées considèrent que les informations qu’ils échangent restent pourtant dans la sphère privée.