«Finalement on est contents», lançait Christine Poirier, co-fondatrice de l’entreprise torontoise Mom’zelle, spécialisée dans les vêtements d’allaitement dont la page Facebook avait été supprimée durant quelques jours la semaine dernière. Résultats de probables plaintes pour obscénité, la suppression a engendré de nombreuses protestations qui ont débouché sur la réactivation de la page.
En début de semaine dernière, Christine Poirier a été surprise de recevoir un message de Facebook lui avisant que la page de son entreprise avait été supprimée pour avoir contrevenu au règlement du site.
Le message contenait un lien vers la page des règlements qui évoque la possibilité pour Facebook de fermer toute page contenant propos haineux, violence ou obscénités.
«Je leur ai envoyé un message tout de suite pour comprendre pourquoi ils ont supprimé la page», explique la jeune entrepreneuse. Elle a également contacté les médias et les blogueurs qui ont immédiatement réagi. «Il y a tout de suite eu beaucoup de réactions, on a créé une nouvelle page Facebook qui a rassemblé 2100 fans en 30 heures! Beaucoup de gens scandalisés par la suppression ont voulu montrer leur solidarité».