Je ne peux passer sous silence l’un de mes coups de cœur favori de l’été et l’impression que m’a laissée ma visite de l’exposition Miró à Majorque. Un esprit libre, présentée dans les salles du magnifique Pavillon Pierre Lassonde, par le Musée national des beaux-arts du Québec en collaboration avec la Fundacio Pilar i Joan Miró et la Succession Miró de Mallorca.
Quel choix avisé que d’avoir installé «le soleil d’Espagne» dans la belle ville de Québec, en cet été lumineux!
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Une œuvre emblématique
Joan Miró, né à Barcelone en 1893, mort 90 ans plus tard, a créé une œuvre emblématique de l’art du 20e siècle. Cette unique destination nord-américaine de la période de maturité de Joan Miró à Majorque – de 1956 à 1981 – dévoile un langage pictural unique qui rend compte des trente dernières années de sa production.
Peintre, sculpteur, graveur et céramiste, plus du tiers de l’ensemble de son œuvre a été créée à Majorque. À cette époque, Miró jouissait déjà d’une réputation internationale.
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Réfugié à Paris
Au début de la guerre civile en Espagne, Miro se réfugie à Paris. Il fera plusieurs allers-retours entre l’Espagne et la France, partageant de petits ateliers avec les surréalistes avec lesquels il entretiendra de nombreuses amitiés tout au cours de sa vie.