2012 a été une année de pluies et de canicules, ces événements ne correspondant cependant pas tous aux modèles climatiques des tenants d’un réchauffement planétaire causé par l’industrialisation.
Dans plusieurs régions du monde en effet, il est impossible de distinguer entre le rôle de la nature et celui de l’homme — par exemple, avec la sécheresse qui a frappé l’Ouest américain à l’été 2012.
Brasse-camarade
La théorie veut qu’en augmentant la température moyenne de la planète, vous ajoutez de l’énergie dans l’atmosphère. Conséquence: davantage de brassage là-haut, se traduisant en pluies torrentielles dans une région et en vagues de chaleur restant obstinément suspendues au-dessus d’une autre région.
Dix-huit équipes derrière dix-neuf textes, parus le 5 septembre, se sont intéressées à douze événements extrêmes de 2012, et concluent à une possible influence humaine (augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère) pour six de ces événements, dont les températures caniculaires aux États-Unis et la fonte accélérée des glaces de l’Arctique.
Les inondations causées par l’ouragan Sandy sont aussi dans la liste — non pas l’ouragan lui-même, mais les inondations, qui seraient aggravées par la hausse du niveau des mers.