Évasion artistique printanière avec Alfred Pellan

À la Galerie Thompson Landry du 3 mai au 2 juin

Musée national des beaux-arts du Québec
Alfred Pellan, Voltige d'automne (1974), 30 x 35, sérigraphie 13-15.
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Publié 01/05/2019 par Alice Goron

Le printemps artistique arrive à Toronto. Du 3 mai et jusqu’au 2 juin, la Galerie Thompson Landry propose une exposition unique mettant en avant l’œuvre d’Alfred Pellan, pilier de l’art québécois.

En coproduction avec le Musée National des beaux-arts du Québec (MNBAQ), cinquante sérigraphies seront exposées. Parallèlement, une vente des œuvres de Pellan sera organisée.

Musée national des beaux-arts du Québec
Alfred Pellan, Aux petites têtes du livre d’artiste «Délirium Concerto» (1981), 29.75 x 39.75, sérigraphie 7-8.

Un artiste précoce et curieux

Né en 1906 à Québec, cet artiste intègre à l’âge de 15 ans l’école des beaux-arts de la Vieille Capitale. Un an plus tard seulement, il vend son premier tableau au Musée des beaux-arts du Canada!

Cet artiste, très curieux, ne cesse d’explorer les formes et les supports pour ces œuvres. Peintures, dessins, gravures, objets d’art: l’œuvre de Pellan se caractérise par sa grande variété.

Musée national des beaux-arts du Québec
Alfred Pellan, Sire Tobie Belch du livre d’artiste «Sept Costumes et un décor pour  »La Nuit des Rois » de Shakespeare» (1971), 35.75 x 30.5, sérigraphie 7-10.

Son travail synthétise parfois celui des mastodontes de l’époque qu’il admire alors: Picasso, Dufy, Matisse ou encore Van Gogh.

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Six séries

Cette exposition réunit cinquante sérigraphies séquencées en six séries: Monstres et jardins, Joie de vivre, Créatures sinueuses, Paysages, Couvertures de livres et La nuit des rois.

C’est l’occasion de retracer le chemin artistique emprunté par l’artiste au cours de sa vie, «survoler les principaux thèmes explorés par Pellan», précise Lise Dubé, la nouvelle présidente-directrice générale de la Fondation du Musée des beaux-arts du Québec (FMNBAQ).

Musée national des beaux-arts du Québec
Alfred Pellan, Andante (1974), 30 x 35, sérigraphie 8-15.

Une vente au profit de la Fondation

Parmi les œuvres exposées, certaines seront mises en vente. L’objectif est double.  D’une part, le bénéfice de ces ventes permettra de soutenir le MNBAQ: enrichir ses collections, ajouter de la diversité à ses expositions et les rendre plus largement accessibles.

D’autre part, c’est l’occasion de faire connaître l’artiste. Ses œuvres ayant été transmises au musée en 2010, «cela concrétise un leg de l’artiste qui a beaucoup marqué l’histoire du musée québécois».

Musée national des beaux-arts du Québec
Alfred Pellan, Graffiti (1973), 39.25 x 33.5, sérigraphie 3-10

Célébrer le printemps

Si l’exposition est nommée Le printemps Pellan à Toronto, cela fait écho à deux éléments, comme nous le précise Jean-François Harvey, directeur principal de la FMNBAQ.

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«Tout d’abord, l’œuvre de Pellan est colorée, teintée de couleurs chaudes, évoque cette saison printanière. Nous avions l’envie de remettre en avant l’œuvre joyeuse d’Alfred Pellan, après l’hiver gris et blanc que nous avons vécu», explique-t-il.

Un moyen d’accélérer la franche et tant attendue arrivée du printemps.

Musée national des beaux-arts du Québec
Alfred Pellan, Joie de vivre (1975), 47 x 40, sérigraphie 6-15.

Une collaboration artistique naturelle

L’association du Musée national des beaux-arts du Québec avec la Galerie Thompson Landry allait de soi, indique Lise Dubé.

«La Galerie Thompson Landry partage l’ADN du Musée. Leur mission est de faire connaître et de promouvoir les artistes du Québec à Toronto. Les amoureux de l’art québécois vont pouvoir profiter de ses œuvres.»

Il s’agissait donc d’organiser une grande exposition internationale à Toronto et de «démocratiser l’œuvre de Pellan».

Musée national des beaux-arts du Québec
Le peintre québécois Alfred Pellan.

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