Joint au téléphone par L’Express, le principal du College Glendon s’est montré plutôt d’accord avec le point de vue du commissaire aux services en français qui souhaite que Glendon prenne le leadership d’une future Université franco-ontarienne. S’il précise d’emblée que «cela ne relève pas de [lui]», Kenneth McRoberts explique que Glendon «aimerait élargir la programmation en français», vers la santé, le commerce, la communication.
Dans son rapport, François Boileau recommande au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour que Glendon puisse jouir d’une plus grande autonomie. Sans trop s’avancer dans le débat, Kenneth McRoberts se veut rassurant et précise qu’on «pourrait imaginer plus de programmes en français dans le cadre des statuts actuels de Glendon».
Sur le rôle propre que jouerait Glendon, son principal dit ceci: «C’est un rôle qui semble approprié. C’est un campus en place qui offre des services en français et situé de manière centrale. Les francophones ont besoin d’une expérience de campus.»