Dès le début de la prochaine année scolaire, les étudiants francophones de l’Ontario qui doivent se déplacer un minimum de 80 kilomètres pour faire des études à temps plein en français seront admissibles aux subventions ontariennes aux étudiants des régions éloignées, peu importe où ils résident dans la province.
C’est ce qu’a annoncé ce lundi la première ministre Kathleen Wynne, au cours d’une visite à l’Université d’Ottawa.
La nouvelle mesure est particulièrement intéressante pour les jeunes du sud de la province, dont les choix de programmes d’études collégiales ou universitaires en français sont très limitées.
«Chaque jeune mérite d’avoir accès aux mêmes possibilités. Dans notre plan visant à mettre en place une société juste et prospère, nous voulons qu’il soit plus facile pour les francophones de l’Ontario d’avoir accès aux programmes d’éducation postsecondaire de leur choix en français», a indiqué Mme Wynne.
L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) estime que «c’est un premier pas pour améliorer l’accessibilité aux programmes d’études postsecondaires en français en Ontario».