Les bandes de couleur qui parcourent Jupiter deviennent moins stables à mesure qu’on approche des pôles.
Ces derniers sont plutôt dominés par un grand nombre d’ouragans qui flottent sur un environnement plus sombre qu’ailleurs.
Et le noyau de la planète, si tant est qu’il y en a un, fait à lui seul au moins 7 fois la masse de la Terre.
Ce sont trois des découvertes qu’apportent les premières données de la sonde Juno, en orbite autour de la planète géante depuis juin 2016. Mais plutôt que découvertes, certains astronomes préfèrent parler d’étrangetés, parce que ces observations ne font qu’ajouter à l’aura de mystère qui entoure cette gigantesque boule de gaz.
Tout au plus aurait-on à présent l’assurance que les bandes colorées naissent à 3000 kilomètres sous la surface (Jupiter a un rayon d’environ 70 000 km) et qu’au-delà de cette «couche» commence le noyau semi-liquide.