Le pétrole de l’Alberta sera-t-il envoyé en grande quantité vers les raffineries de l’Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick et celles des États-Unis? Les projets de transmission du pétrole des sables bitumineux de l’Alberta devraient-ils être étudiés seulement à la lueur de considérations économiques et de conséquences sur l’environnement?
Dans son ouvrage intitulé Ethical Oil, publié par McClelland & Stewart, l’avocat et chroniqueur Ezra Levant présente bien la problématique à laquelle font face ceux qui ont à décider de l’endroit où ils vont s’approvisionner en pétrole: au-delà de l’environnement, ils devraient aussi considérer la démocratie, la paix, la règle de droit et même le traitement des minorités.
L’Alberta est présentement la plus importante exportatrice de pétrole aux États-Unis, suivi de l’Arabie saoudite.
Les gens qui étudient le bien-fondé de pipelines vers l’Est du Canada, les États-Unis ou la côte Ouest se doivent d’identifier quelles sont les alternatives aux sables bitumineux. Y a-t-il lieu d’enrichir des dictateurs qui bafouent les droits et libertés de leurs citoyens, les droits des femmes et des travailleurs, la liberté de la presse?
Démocratie et environnement
Il est évident qu’en comparaison avec toutes les autres régions productrices de pétrole, l’Alberta est plus démocratique, plus respectueuse des droits de la personne. Des progrès peuvent être constatés sur les questions de l’environnement.