À la piscine de mon quartier, il y a une jeune fille d’environ 10 à 12 ans qui se baigne vêtue d’un maillot de bain bleu qui ne laisse dépasser que son visage, ses mains et ses pieds.
Elle semble tout à fait épanouie et heureuse. Le sourire est toujours présent chez elle. À l’épicerie de mon quartier, deux religieuses au volant d’une voiture de l’année et vêtues de la tête aux pieds d’une robe et d’un voile blancs d’où ne sont visibles que leurs mains et leurs visages sourient.
Une est de croyance musulmane, les deux autres sont catholiques. Toutes semblent heureuses. Pourquoi jugerions-nous la première pour sa tenue vestimentaire, alors que depuis des siècles nous acceptons toutes celles qui ont choisi de s’habiller comme les deux bonnes soeurs?