Trois années de prison. Voilà ce qui en a coûté au journaliste irakien Mountazar al-Zeidi pour avoir lancé ses chaussures à l’ex-président George W. Bush.
C’est une chance qu’il ait raté sa cible, sinon le tribunal de Bagdad l’aurait probablement condamné à une plus lourde peine. J’imagine facilement trois années de détention supplémentaires pour chaque chaussure atteignant son but, pour un maximum possible de neuf années. Il est heureux que Bush ait eu de bons réflexes.
Remarquez que si al-Zeidi avait osé lancer ses chaussures à Saddam Hussein, l’ex-dictateur irakien, du temps où il était vivant, il aurait été mis à mort rapidement. Et s’il l’avait atteint à la figure, les membres de sa famille y seraient passés également. Conclusion: la justice progresse en Irak.