Avant que se termine 2013, la tradition veut qu’on s’échange toute sorte de bons vœux pour la nouvelle année. Pour ma part, je vais me limiter à deux vœux: un pour l’Ontario et un pour l’Alberta.
Il faut d’abord se réjouir de l’adoption à l’unanimité, mercredi 11 décembre dernier, du projet de loi 106, la Loi de 2013 modifiant la Loi sur les services en français. Cette modification fait du commissaire aux services en français un officier de l’Assemblée législative de l’Ontario à partir du 1er janvier.
Pour la nouvelle année, je souhaite que les chefs des trois partis représentés à l’Assemblée législative de l’Ontario s’entendent pour faire ce que, habituellement, les politiciens aiment bien faire: créer un comité d’étude.
Kathleen Wynne, Tim Hudak et Andrea Horwath pourraient se concerter pour confier à ce comité le soin de vérifier si, depuis 1971, l’Ontario a fait suffisamment de progrès justifiant l’inscription des droits de ses citoyens à l’un ou l’autre des articles 16 à 20 de la Charte canadienne des droits et libertés.
Mon vœu pour l’Alberta est plus modeste, mais aussi significatif: que les chefs des quatre partis s’entendent pour doter l’Alberta d’une politique sur les services en français afin qu’en 2014, le français ne soit plus considéré une langue étrangère. Alison Redford, Danielle Smith, Raj Sherman et Brian Mason sont-ils en mesure de se concerter à ce sujet?