Depuis que je tiens cette chronique dans L’Express, il m’apparaît important à ce temps-ci de l’année de rappeler les principes premiers de l’épargne. À la question «je fais quoi?», si je m’inspire des règles d’investissements que doivent respecter les conseillers financiers, je peux vous résumer ma réponse à un mot: calme.
Soyons calmes. Investir pour faire des profits et un bon rendement, c’est jouer à la loterie avec la bourse. Investir dans le but de se mettre de côté de l’argent pour ses vieux jours, pour rénover sa cuisine ou pour s’offrir un beau voyage, c’est épargner. Et, épargner, c’est se fixer des objectifs réalistes et à long terme. Quand on évalue correctement ses objectifs, quand on respecte ses limites face aux risques des marchés, généralement, on peut faire de bons choix et on évite surtout de paniquer au moindre soubresaut boursier.
En cette période de l’année, où vous êtes plusieurs à investir dans votre REÉR pour REPORTER de l’impôt à plus tard et alors qu’on constate un ralentissement de l’économie, il est plus que jamais essentiel de prendre du recul et de se rappeler pourquoi on place de l’argent en bourse ou dans tout autre type d’investissements. Fermez votre télé, évitez la page boursière dans le journal, parlez à votre conseiller et… bonne journée!
Au secours!
Plusieurs financiers de Bay Street ont failli mourir mardi dernier en constatant que l’un de leurs organes vitaux ne fonctionnait plus. Imaginez, pendant un peu plus de 3 heures, les petits appareils Blackberry ont arrêté de respirer, les connections internet se sont éteintes et la petite machine a cessé de cracher les courriels.
Malheur, ô grand malheur… Pourquoi? Que s’est-il passé? Il semble que cette panne soit attribuable à un problème dans la mise à jour du système de gestion de données. Ah bon? Au total, c’est huit millions d’utilisateurs du Blackberry, fabriqué par la société ontarienne Research in Motion, qui ont été affectés par cette «castastrophe». Le bobo a été guéri après trois heures de perturbations. C’est la deuxième panne majeure pour le Blackberry en un an.
Immigrants chômeurs
Le taux de chômage des résidents et citoyens du Canada nés à l’étranger est plus élevé que celui des personnes nées au pays. C’est ce qui ressort d’une étude publiée par Statistique Canada. Ainsi, chez les immigrants arrivés entre 2001 et 2006, le taux de chômage chez les gens venus d’Europe est de 8,4%. En ce qui à trait aux personnes venues d’Asie, le taux grimpe à 11,1%.