Après quatre années passées à Toronto, le consul de France Philippe Delacroix tire sa révérence. Chargé de s’occuper des Français d’Ontario, du Manitoba et de Saskatchewan, il s’envolera prochainement pour New York afin de devenir pendant sept à huit mois secrétaire général de la présidence française de l’Union européenne.
Détenteur d’une longue expérience multilatérale, il sera chargé de coordonner les activités de la présidence française de l’UE, avant de rejoindre une ambassade ou un consulat pour une nouvelle mission diplomatique. L’Express a recueilli son témoignage, quelques jours avant son départ prévu pour le début du mois de juin.
Que retenez-vous de votre séjour de presque quatre ans à Toronto?
Cette expérience a été très positive, et je ne dis pas cela pour faire plaisir aux Canadiens ou au francophones! Tout d’abord, le Canada est un pays très intéressant. Quand on est en France, on en a une vision monolithique: un pays tranquille où tout se passe de façon consensuelle. En réalité, les choses sont bien plus complexes, chaque province a sa propre personnalité.
D’autre part, j’ai pu travailler sur des tâches très diverses: des tâches politiques, économiques, culturelles, universitaires, sans oublier la fonction consulaire d’administration de la communauté française ou encore les relations avec les médias canadiens, qui ne sont pas toujours faciles à gérer.