«La plupart du temps, mes demandes aboutissent», prétend la députée provinciale néo-démocrate France Gélinas, porte-parole de l’opposition sur les Affaires francophones, qui insiste sur le fait qu’en matière de respect de la Loi sur les services en français, beaucoup de choses n’ont pas été faites.
Fin septembre, France Gélinas, critique du NPD sur les questions francophones, a évoqué la question des plaques d’immatriculation ontariennes portant les inscriptions en français suite à une plainte d’un habitant de Hanmer, près de Sudbury, qui a voulu se procurer une plaque personnalisée portant le slogan en français «Tant à découvrir».
Après avoir constaté que l’on ne peut obtenir de plaque personnalisée avec le slogan en français, il a décidé d’en parler à la députée provinciale qui a immédiatement agi.
«J’ai contacté la ministre des Transports pour parler de ça, elle était sympathique à la cause, elle s’est rendu compte qu’il y avait une injustice. Elle m’a recontactée cette semaine en disant que ça allait peut-être changer.»
Bonnes intentions et inaction
«Personne n’y avait jamais pensé», explique France Gélinas, qui soulève le problème principal de la Loi sur les services en français selon elle: «Cette Loi est une bonne intention qui ne se traduit pas par des bonnes actions. La plupart du temps ils sont ouverts, mais pas proactifs. Il y a 20 ans, c’était le temps de prioriser les choses. En 20 ans, les choses de troisième priorité auraient dû être faites, mais il reste beaucoup à faire», soutient-elle.