Si vous voulez vous souvenir de quelque chose, et même entraîner votre mémoire, laissez le clavier de côté et utilisez un crayon.
C’est ce que suggèrent deux psychologues norvégiens à partir de leur observation de ce qui se brasse dans les neurones de jeunes adultes lorsqu’ils écrivent.
Il est possible que cela soit dû aux mouvements que doit faire la main qui écrit. Ces mouvements sont différents pour chaque lettre, alors qu’en comparaison, lorsqu’on tape sur un clavier, ce sont toujours les mêmes mouvements, quels que soit la lettre ou le chiffre.
Davantage de connexions
Or, comme notre cerveau fonctionne par des connexions — associations d’idées, d’images, de sons — quelque chose «s’imprimerait» dans notre mémoire en fonction du mot auquel on pense et des mouvements de la main correspondants.
Audrey van der Meer et sa collègue du département de psychologie de l’Université des sciences et technologies de Norvège, ont recruté 36 étudiants dans la jeune vingtaine et leur ont fait écrire — avec un crayon ou un clavier — des mots qui apparaissaient à l’écran, tandis qu’on mesurait leur activité cérébrale.