Entêtement en Israël comme en Palestine

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Publié 17/03/2009 par L'Express et The Associated Press

L’Union européenne s’inquiète de l’arrivée d’Avigdor Lieberman à la tête de la diplomatie israélienne. Le leader du parti Israel Beitenou est connu pour son hostilité envers les Arabes, notamment la minorité arabe israélienne. Cet évènement risque de compromettre les efforts de paix au Proche-Orient selon le chef de la sécurité européenne Javier Solana, qui appelle Benyamin Nétanyahou à former un gouvernement qui puisse appréhender l’objectif de la création d’un État palestinien viable aux côtés de l’État hébreu.

Du côté palestinien un nouveau centre d’entraînement pour la garde présidentielle d’élite a été ouvert dans la ville de Jéricho, en Cisjordanie. Une grande partie du financement de ce centre a été assurée par les États-Unis pour qui la sécurité interne est une condition préalable pour fonder un État.

Au niveau politique, les pourparlers entre le Hamas et le Fatah engagés depuis une semaine sont au point mort, le Hamas s’obstinant dans son refus de reconnaître Israël. À la clef de ces accords entre les deux partis, des centaines de millions de dollars d’aide étrangère promis pour la reconstruction de Gaza.

Calife à la place du calife

Les troubles politiques se poursuivent à Madagascar où Andry Rajoelina, l’ancien maire de la capitale Malgache, s’est proclamé samedi président du pays, nommant également un premier ministre, Monja Roindefo Zafitsimivalo, pour diriger un gouvernement de transition.

Le président autoproclamé donnait ni plus ni moins que quatre heures au président Marc Ravalomanana pour quitter le pouvoir. L’opposition, a investi les bureaux du premier ministre sans rencontrer de résistance. Le président actuel proposait lui un référendum pour mettre fin à la crise et demandait l’arrestation du trouble-fête.

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L’armée souhaitait rester neutre ayant comme priorité de rétablir l’ordre, cependant le nouveau chef autoproclamé (lui aussi) des forces armées est considéré comme favorable à Andry Rajoelina.

Troubles et réconciliations

Le président soudanais Omar El Béchir prend mal le mandat d’arrêt lancé le 4 mars contre lui par la Cour pénale internationale (CPI). Il a ordonné l’expulsion de plusieurs organisations internationales, ajoutant que l’aide pourrait être déposée dans les aéroports du pays et acheminée par des organisations locales. L’effet produit par cette condamnation aggravera probablement d’avantage la crise au Darfour qui dure depuis 2003.

L’opposition pakistanaise manifeste sa joie après à la réintégration, sous la pression des protestataires, du président de la Cour suprême Iftikhar Mohammad Chaudhry, limogé en 2007 par le précédent gouvernement de Pervez Musharraf. Le premier ministre Yousuf Raza Gilani appelle à la réconciliation nationale dans un pays en pleine crise politique et économique.

Le Salvador voit la gauche reprendre le pouvoir avec la défaite du candidat conservateur Rodrigo Avila face à Mauricio Funes, candidat de l’ex-guérilla marxiste du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN). Depuis la fin de la guerre civile il y a 17 ans, la gauche revient pour la première fois au pouvoir, rejoignant la tendance en Amérique Latine.

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