Une nouvelle entente fédérale-provinciale-autochtone sur l’éducation, qualifiée d’«historique», veut mettre en œuvre dès 2018 le système d’éducation de la Nation anichinabée.
La ministre de l’Éducation Mitzie Hunter était à la Première Nation chippewa de Rama, le 16 août, pour signer l’entente-cadre, qui facilitera la transition des élèves entre les écoles des Premières Nations anichinabées et les écoles du système d’éducation financé par la province (que fréquentent déjà plus de 90% des 26 000 élèves anichinabés).
À toute fins pratiques, la Nation anichinabée, qui défend les intérêts politiques de 40 Premières Nations représentant environ 60 000 personnes, devient ici un conseil scolaire. 23 de ces 40 communautés participent à l’entente.
On promet d’encourager «l’engagement et la participation des élèves, des parents, des familles et des collectivités pour atteindre l’objectif d’améliorer le rendement et le bien-être des élèves». Et on entend soutenir «l’enseignement de la langue et de la culture anichinabées et fera connaître l’histoire, les perspectives et les contributions des Premières Nations».
«Cette entente, fondée sur un profond engagement envers une réconciliation véritable, est la première en son genre en Ontario et se traduira par un meilleur soutien et de meilleures possibilités pour les élèves autochtones pendant leurs années d’études et par la suite», a fait valoir David Zimmer, le ministre ontarien des Relations avec les Autochtones et de la Réconciliation.