Un récent «Énoncé de position» sur l’offre active des services de santé en français, diffusé récemment par le Regroupement des Entités de planification des services de santé en français de l’Ontario et l’Alliance des Réseaux ontariens de santé en français, «résume admirablement bien la problématique», estime sur son blogue le commissaire provincial aux services en français François Boileau.
«Cet énoncé établit la pertinence de l’offre active, fournit une définition adaptée au secteur des services de santé pour les francophones de l’Ontario et identifie le rôle et les responsabilités de plusieurs acteurs clés dans sa mise en œuvre», indiquent les deux organismes en préambule de leur document de trois pages.
«Je suis ravi de cet énoncé», indique M. Boileau. «Depuis le début de mon mandat, j’ai fait du principe de l’offre active l’un de mes principaux chevaux de bataille. Sans offre active, plus particulièrement dans le secteur de la santé, il ne peut y avoir une réelle compréhension des besoins de la population francophone, ni même de son existence.»
«La situation actuelle ne crée pas un environnement propice pour atteindre ceux et celles qui hésitent encore quotidiennement à utiliser les services en français et à contribuer à conjurer le danger permanent de l’assimilation», écrivait-il dans son rapport 2013-2014.
Tel que précisé dans l’Énoncé: «L’offre active des services de santé en français est une offre de services régulière et permanente auprès de la population francophone».