Marguerite et Marielle vivent ensemble le parfait amour depuis plusieurs années. On peut, disent-elles, se passer des hommes pour les câlins et toutes sortes de jeux plus sophistiqués.
Quant à la vie ordinaire, elle est, paraît-il, tellement plus simple sans avoir, jour et nuit «un mâle sur le dos». (Ceci est une métaphore). Mais voilà que l’instinct maternel travaille au corps notre couple de lesbiennes. Elles aimeraient avoir un enfant.
Il existe bien, pour qui veut se passer totalement d’un homme, la solution japonaise*. On se sert seulement d’un ovule qui se débrouille tout seul. Le processus permettra d’avoir des enfants identiques à leur mère. Mais on n’a encore expérimenté qu’avec des souris, mammifères et douces, elles aussi. En attendant, même les lesbiennes sont condamnées à utiliser un spermatozoïde.
Marguerite et Marielle se disent alors que «à quelque chose malheur est bon», puisque la banque de sperme va leur permettre de choisir le type humain de leur progéniture future. On leur donne la fiche signalétique du donneur, telle que: grand, beau, doux, super intelligent, dynamique, ingénieur, PDG, riche.