C’est bien connu, les enfants ont une propension à se salir. Pour peu qu’on les laisse faire, ils reviendront souillés de leur promenade au parc durant laquelle ils auront touché — et parfois même goûté! — aux feuilles, insectes, cailloux et diverses saletés à leur portée.
Plusieurs affirment que c’est là une bonne façon de développer une meilleure défense immunitaire qui les protégerait de troubles comme l’asthme et les allergies. Mais qu’en est-il alors de notre obsession de la propreté?
Les «bons» microbes, plus nombreux que les «méchants»
Depuis le XIXe siècle, on a appris que les microbes peuvent être responsables de maladies, comme la grippe. Or, on sait aujourd’hui que sur les milliers de variétés de microbes auxquelles nous sommes exposés, seule une centaine sont dangereuses.
Les autres sont de «bons» microbes, des alliés insoupçonnés de notre santé. Leur rôle serait si important que les scientifiques considèrent le microbiote intestinal — soit l’ensemble des microbes qui habitent nos intestins — comme un organe à part entière, au même titre que le foie, les poumons et le cœur.
Un système immunitaire à entraîner
Les bébés sont exposés dès la naissance aux microbes. Lors d’un accouchement naturel, à ceux qui peuplent le vagin de leur mère. Lors de l’allaitement, aux microbes qui résident sur sa peau.