La violence faite aux femmes reste la pire. Elle est pratiquée depuis que le monde est monde. Il en aura fallu des siècles pour que l’homme des cavernes prenne des ménagements pour satisfaire ses instincts sexuels.
Aux temps bibliques, il faut que le peuple d’Israël augmente le nombre de ses membres. C’est ainsi que Dieu suggère aux filles de Loth d’enivrer leur père, qui devait avoir des scrupules moraux. Après quoi, les filles, l’une après l’autre font la chosette avec Papa dans les vaps. On en a conclu que le viol n’est plus une agression quand il est accompli en famille.
La Bible nous dit que, si un homme meurt, son beau-frère devra consoler la veuve. Pour cela, il pratiquera envers elle, son devoir de beau-frère» (Deutéronome, XXV, 5-6). Il y avait des cas où le beau-frère ne demandait que ça, mais il y en eut certainement où la dame n’était pas d’accord.
Plus tard, Dieu se réveille et interdit désormais de coucher avec la femme de son père (qui n’est pas forcément sa mère), ni avec sa sœur (fille de son père ou de sa mère) (Deutéronome XXVII, 20-23).
Dans un épisode atroce de la Bible (Juges XIX, 22), ceux d’Éphraïm assiègent la maison d’un prêtre qui a donné l’hospitalité à un jeune Lévite et à sa concubine. Les assiégeants trouvent le jeune Lévite si beau qu’ils le veulent pour s’amuser un peu à le violer. Le prêtre, au nom de l’hospitalité, refuse de livrer Lévite mais il a alors une délicate idée: «Voici ma fille qui est vierge et lui a une concubine! Je vais les faire sortir, faites leur violence et traitez-les comme il semblera bon à vos yeux!» (Juges XIX, 22).