Trente ans après la signature du Protocole de Montréal sur la protection de la couche d’ozone, l’impression générale est que le problème appartient au passé. Mais le «trou» dans la couche d’ozone est-il vraiment un problème réglé?
Les CFC
La couche d’ozone est une couche de protection entourant la Terre, qui bloque la plus grande partie du rayonnement ultraviolet. Sans elle, la vie ne serait pas possible.
Elle est soumise à des fluctuations naturelles en fonction des saisons. Mais on s’est aperçu dans les années 1980 qu’elle commençait à s’amenuiser dangereusement, au-dessus de l’Antarctique: c’est ce qu’on a appelé «le trou dans la couche d’ozone».
Un phénomène similaire a été observé au-dessus de l’Arctique. À certaines altitudes et à certaines époques, la couche avait perdu jusqu’à 80% de son épaisseur initiale.
Principaux coupables: les CFC (chlorofluorocarbures), des gaz utilisés comme réfrigérants. Le 16 septembre 1987, le Protocole de Montréal était signé, menant à terme leur interdiction.