Vous avez été quelques-uns à me faire part, par courriel, de votre appréciation de la dernière chronique, portant sur les éponymes. Vos messages m’ont rassuré et ont confirmé la nécessité de poursuivre sur le même sujet, en créant une petite série de textes sur ces mots de la langue française qui sont issus de noms propres.
Il y a deux semaines, je faisais une première incursion dans le merveilleux monde des éponymes. Pour ceux qui l’ont manquée, je vous rappelle qu’un éponyme est un mot formé à partir d’un nom propre. Il arrive, en français, que des noms communs aient pour origine le nom d’une personne, d’un personnage mythique ou d’un lieu. On peut ainsi désigner des inventions, des faits, des objets, des lieux, des théories, des arts, des époques, des fleurs, des unités de mesure et bien d’autres choses.
La précédente chronique était consacrée à quelques éponymes commençant par les lettres «a», «b» et «c». Cette fois, dans une logique qui n’est pas surprenante du tout, plongeons dans la liste de ceux qui commencent par «d», «e» et «f». Évidemment, il serait fastidieux de dresser une liste exhaustive des éponymes en question alors j’ai pensé en faire ressortir quelques-uns, parmi les plus intéressants.
Nous sommes en plein hiver et l’envie nous prend parfois de partir vers des cieux plus cléments, de mettre les pieds dans l’eau turquoise, de vous la couler douce sur une plage, en sirotant, par exemple, un bon «daiquiri». On sait tous ce qu’est un daiquiri mais ce que l’on sait moins, c’est que ce mot est emprunté à un petit village situé à proximité de Santiago de Cuba.
Le «daltonisme» est une maladie de la vue qui affecte la perception des couleurs. Son nom vient de John Dalton, un physicien anglais qui a étudié ce phénomène dont il souffrait lui-même.