Tout projet d’étudier en français est directement tributaire de l’identité culturelle des élèves, d’où l’importance de favoriser la construction identitaire des jeunes qui étudient dans les écoles élémentaires et secondaires de langue française en Ontario. Voilà les conclusions du second volet d’une vaste étude.
Le 17 juin dernier, L’Express faisait écho aux résultats d’une recherche du professeur André Samson, de l’Université d’Ottawa, auprès de 73 enseignants franco-ontariens qui remplissent la tâche de conseillers en orientation. On y mentionnait que ces derniers reçoivent une formation insuffisante, connaissent mal le marché du travail et se sentent incompétents.
M. Samson a récemment rendu publics les résultats du second volet de sa recherche qui sondait cette fois-ci 1 130 élèves de 30 écoles secondaires réparties dans 9 conseils scolaires francophones en Ontario. Il s’agissait, grosso modo, de mieux comprendre les facteurs qui motivent les élèves à poursuivre leurs études post-secondaires en français.
L’étude s’intitule Les transitions scolaires des études secondaires vers les programmes de formation postsecondaire: une étude qualitative et quantitative – Volet 2: Choix de carrière et de programmes d’études postsecondaires chez les élèves de 12e année inscrits dans les écoles secondaires de langue française de l’Ontario.
Les résultats indiquent que le facteur géographique ne permet pas de prédire le choix de poursuivre les études post-secondaires en français. «Ce n’est pas parce qu’un élève habite tout près d’une institution d’enseignement post-secondaire bilingue ou francophone qu’il sera plus porté à poursuivre ses études post-secondaires en français», de préciser André Samson.