Partir, c’est mourir un peu.
(Edmond de Haraucourt)
Mourir, c’est partir beaucoup.
(Pierre Dac ou quelqu’un d’autre…)
Je suis un peu triste de vous quitter. Je sais que vous l’êtes encore plus de me voir partir! C’est pas vrai, mais c’est le genre de mensonge qui fait toujours plaisir. Comme lorsqu’on vous assure que vous avez bonne mine!
En tout cas, je voulais vous dire merci de votre gentillesse, dans vos messages ou dans les mots aimables que vous me glissez quand on se rencontre dans un des hauts lieux de la culture française. J’adore quand Nathalie Prézeau me parle de mes moutons, entre deux pots à l’Alliance; quand Rolande Smith m’écrit que l’une de ses amies ne compte pas les brebis pour s’endormir mais flirte avec le berger!
Lorsqu’un consul général me certifie que ma chronique farfelue va lui manquer (ah! lala!) et qu’une dame à chapeau de reine d’Angleterre me serre dans ses bras, au risque de m’éborgner. Elle me passe, dit-elle, mon impiété et priera pour moi qui en ai tant besoin. «Surtout maintenant que vous avez fait de Dieu un chimiste, en citant le Vatican!
Mustapha aussi, qui me pardonne mes impertinences islamistes et mon irrespect de la virginité parce que je le fais rire. Mais je crois qu’il avait trop bu, surtout quand il m’a affirmé que si, si, les islamistes ont toujours le sens de l’humour. C’est la religion qui veut ça.