Le livre dont je vous parlais la semaine dernière, The Pampered Child Syndrome, nous expliquait que les enfants ne comprennent pas ce qu’on veut dire, parce que nos actions entrent en contradiction avec notre ligne officielle. Le livre que je vous suggère cette semaine, Honey, I Wrecked the Kids: When Yelling, Screeming, Threats, Bribes, Time-Outs, Sticker Carts And Removing Priviledges All Don’t Work, de la Torontoise Alyson Schafer, nous explique qu’on ne comprend pas non plus ce que les enfants veulent dire parce qu’on n’arrive pas à décoder la motivation derrière leurs actions. Et dire qu’on est supposé vivre dans l’ère de la communication!
Plus on en sait sur la nature humaine en général, plus on arrive à décoder nos actions, nos choix, nos états d’esprit… et ceux de nos enfants. L’auteure torontoise Alyson Schafer se penche donc sur les quatre grands besoins vitaux que nos enfants partagent avec nous (traduction libre des «four Cs»): se sentir connecté, se sentir capable, sentir que l’on compte et se sentir courageux.
Et comme le fait remarquer l’auteure, quand on a une meilleure vue d’ensemble sur la psychologie humaine, on est moins à la merci des experts du jour qui jouent sur la névrose parentale de l’heure.
Nouvelle souche résistante
«Nous sommes entourés d’enfants qui considèrent que les règles ne s’appliquent pas à eux», constate Alyson Schafer. «Ils sont comme ces super virus qui ne réagissent plus aux antibiotiques. Comme si on avait créé une nouvelle souche d’enfants immunisés contre la discipline.»
La psychologue est inondée d’appels au secours de parents qui ne savent plus quoi faire avec leurs enfants, mais qui sont conscients qu’il faut que ça change, pour leur santé mentale. Elle ne compte plus les courriels écrits en lettres majuscules envoyés à trois heures du matin de ces parents découragés qui se disent qu’ils ont probablement causé le problème et bousillé leur enfant (d’où le titre de son livre).