Comme la tempête semble maintenant chose du passé, le moment est peut-être venu d’emprunter pour se prévaloir des droits de cotisation inutilisés dans les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) compte tenu des faibles taux d’intérêt à l’heure actuelle.
Pour l’année d’imposition 2010, un contribuable peut verser dans son REER jusqu’à 18% de son revenu gagné l’année précédente (maximum de 22 000 $).
Dans le cas d’un participant à un régime de pension, les droits de cotisation sont toutefois réduits du facteur d’équivalence.
En outre, depuis 1990, les droits de cotisation inutilisés peuvent être reportés prospectivement si bien que le plafond réel pourrait nettement dépasser 22 000 $.
Pour connaître le montant de vos droits de cotisation, reportez-vous à l’Avis de cotisation envoyé par l’Agence du revenu du Canada chaque printemps après le traitement des déclarations de revenus. Si un investisseur n’a pas cotisé le maximum à son REER chaque année, il peut emprunter pour y verser des cotisations de rattrapage.
En ce moment, il peut obtenir un prêt REER à court terme à taux variable auprès de nombreuses institutions financières et bénéficier du taux préférentiel plus 1,75%. Le taux préférentiel s’élevant à 2,75% en ce moment, un prêt à 4,50% s’avère une option attrayante si l’on tient compte du potentiel de croissance à long terme élevé que représente un placement dans un portefeuille bien diversifié.