Employeurs potentiels et chercheurs d’emplois: des rencontres parfois furtives

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Publié 15/09/2015 par Laura Mendez

Jeunes, locaux, étrangers, âgés, diplômes ou expérimentés: une foule de francophones et anglophones a fait le déplacement le 11 septembre jusqu’au Salon de l’emploi bilingue de Toronto en espérant trouver la place de leur rêve…

Organisé par Francophonie Canada, ce salon itinérant, tenu dans plusieurs villes de la province ce mois-ci, le salon torontois avait lieu encore une fois dans un hôtel de la rue King ouest.

Quelque 30 exposants ont fait valoir leur société dans l’enceinte du salon auprès de plusieurs centaines de prétendants.

Tout au long de la journée, des entreprises en tout genre ont accueilli les visiteurs et répondu à leurs questions: banques, compagnies aériennes, médias audiovisuels, groupe d’investissements…

Un large panel de domaines professionnels à pourvoir a attiré du monde à tous les stands.

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Anglais, français ou encore franglais, les visiteurs se sont tous débrouillés pour discuter affaires avec leurs interlocuteurs.

«Je cherche quelque chose dans le management et la logistique, mais les entreprises recherchent en majorité des postes dans la finance en particulier… » explique le diplômé en administration des affaires Kalyan Alluri, âgé de 26 ans.

D’autre part, le Centre francophone, CHOQ FM ou encore Contennial College étaient présents au Salon.

«Depuis trois ans, environ 200 personnes s’inscrivent à nos cours chaque année pour reprendre leurs études ou se réinsérer dans le monde du travail après une longue période d’arrêt. Ce salon est un succès pour nous», témoigne Christina Jodrill, représentante de Contennial College, qui proposant des cours à mi-temps ou plein temps pour ceux qui ont été écartés du marché du travail.

Pour certains, cette journée ne semble pas aussi fructueuse. Felix Palazzo, s’attendait à davantage d’interaction entre les employeurs et ceux à la recherche d’un emploi. «Sur l’invitation, ils disent que les entrepreneurs sont là pour discuter avec chacun des visiteurs et mener une entrevue personnelle pour répondre à toutes les questions. Mais ils ne prennent pas le temps de discuter, on est expédiés directement vers le site internet…»

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Ce sexagénaire dit néanmoins avoir «trouvé plusieurs stands sur l’audit qui correspondent à ce que je cherche».

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