Emerson, le pragmatique

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Publié 07/03/2006 par Sylvio Le Blanc

Si David Emerson a accepté de passer sans remords des libéraux aux conservateurs c’est qu’il est avant tout un pragmatique, sachant pertinemment que dans un ministère à vocation économique les deux grands partis chantent plus souvent qu’autrement à l’unisson. C’est dire qu’en 2004 le diplômé en économie et ancien haut fonctionnaire aurait très bien pu être recruté par les conservateurs au lieu des libéraux.

Comme simple député dans l’opposition l’ancien ministre de l’Industrie aurait été malheureux comme une pierre. Comme ministre du Commerce international et ministre de la porte d’entrée du Pacifique et des Olympiques de Vancouver-Whistler, l’élu de Vancouver-Kingsway est dans son élément.

Emerson sait qu’il ne sera pas réélu dans sa circonscription, où les conservateurs sont faibles. Et si le gouvernement tombe d’ici deux ans, il sait aussi qu’il ne touchera pas sa pension d’ancien élu. Mais de cela, il se soucie comme d’une guigne, car une grosse compagnie trouvera à l’embaucher et à le payer royalement, fort qu’il sera de ses fraîches et utiles connaissances.

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