«Quand j’étais étudiant en météorologie à l’Université de l’Oklahoma, la chasse aux tornades faisait appel à vos talents de prévision du temps qu’il fera… Aujourd’hui, tout ce que vous avez à faire, c’est suivre des points rouges sur votre application.»
Le météorologue Eric Holthaus fait allusion dans le magazine Slate à une application, utilisée par les «chasseurs de tornades», qui permet à chacun de situer les autres utilisateurs et ainsi, de converger rapidement vers le site le plus propice à l’observation.
Le problème est qu’on ne parle plus de convergence, mais d’embouteillage, alors que ces chasseurs rassemblent désormais beaucoup plus d’amateurs désireux de prendre une vidéo spectaculaire que de météorologues professionnels.
À quelques reprises, depuis l’an dernier, ils sont devenus si nombreux sur les petites routes rurales qu’ils ont nui aux résidents qui, eux, tentaient d’évacuer dans l’autre direction.