La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) est toujours sous le choc suite à la décision du CRTC d’éliminer progressivement, d’ici 2014, le Fonds d’amélioration de la programmation locale (FAPL). La problématique est la suivante: la disparition de cette source de financement pour les stations de télévision locale risque fort d’avoir un impact majeur sur l’accès des communautés à des émissions et des nouvelles locales en français.
«Pour la majorité de nos communautés, la seule source de programmation télé locale en français, c’est Radio-Canada. Considérant les compressions budgétaires que la société d’État a dû encaisser en mars, et sachant que c’est le FAPL qui a permis en bonne partie de maintenir les acquis dans nos communautés, il est clair que l’on doit s’attendre à des conséquences très néfastes», a déclaré la présidente de la FCFA, Marie-France Kenny.
D’ailleurs, le PDG de Radio-Canada – CBC a lui aussi émis des doutes quant à la suppression de ce fond. Selon lui le financement des radios locales n’est pas encore réglé.
De son côté, la FCFA tire une certaine consolation du fait que deux des conseillères du CRTC, Suzanne Lamarre et Louise Poirier, ont émis des opinions dissidentes où elles mettent l’accent sur l’impact de cette décision sur les communautés de langue officielle en situation minoritaire.