Les récentes élections palestiniennes avec la large victoire du Hamas ont mis au pied du mur les donneurs de leçons occidentaux qui ne savaient plus que faire face à cette élection démocratique et librement organisée.
Le Hamas a joint le pas dans la danse démocratique en gagnant haut la main ces élections et nul ne pouvait leur nier cette victoire dans ce processus qui n’a souffert, selon les observateurs étrangers, d’aucune irrégularité.
Le Hamas a formé son gouvernement et règne sur le Parlement palestinien. Mais voilà que des voix émues s’élèvent de l’Occident pour dire que le Hamas ne peut pas gouverner parce qu’il utilise la force et qu’il ne reconnaît pas l’existence de l’État d’Israël. Le Hamas a gagné aux urnes mais ne peut gouverner sur le terrain. Étrange situation!
Ceux qui critiquent le Hamas, les États-Unis en tête, ont sans doute oublié que le Hamas fut une création… américaine! Eh oui! Tout comme un certain Ben Laden…
Le Hamas est né pour contrer l’OLP (Organisation pour la libération de la Palestine) de président Arafat. Mais comme toute création, elle a fini par échapper à son créateur. Et le Hamas est devenu, au fil du temps, l’alternative du peuple palestinien qui voyait en lui le catalyseur de ses aspirations à un pays libéré de l’occupation israélienne.