Des glaciers qui vivent une fonte accélérée cet été ; un Pôle Nord qui atteint des températures avoisinant zéro en plein hiver ; et une vague de recherches dans le Pacifique. Ce sont trois des impacts immédiats d’El Niño, alors que le phénomène a probablement atteint son sommet à la mi-janvier.
Les climatologues des agences américaines de l’espace (NASA) et de l’atmosphère (NOAA) sont engagés pour deux mois encore dans un effort intensif de collecte de données sur mer et dans l’air, dans l’espoir que cela leur permettra d’améliorer leurs prévisions et mieux comprendre comment évolue un El Niño, spécialement une édition aussi puissante que celle de cette année.
Intervalles
Amorcé l’été dernier dans le Pacifique, le phénomène météorologique, caractérisé d’abord par un réchauffement des eaux là-bas, et qui réapparaît à des intervalles variant entre deux et sept ans, atteint chaque fois son sommet pendant l’hiver et s’estompe pendant le semestre suivant.
La NOAA a évalué en janvier que le pire était derrière nous, et que les choses devraient être revenues à la normale dans le Pacifique cet été.
Par effet domino, El Niño entraîne toute une série de perturbations à travers le globe. Et l’une d’elles aura un impact bien au-delà de cette année: certains glaciers des Andes, en Amérique du Sud, fondent en ce moment à leur rythme le plus rapide depuis 12 ans.