«Il y a un déficit de connaissances précises sur le sujet», expliquait Karel Fracapane, responsable des relations internationales au Mémorial de la Shoah à Paris. Cette institution, qui possède le plus grand centre d’archives sur la persécution des Juifs en Europe, fut le premier mémorial au monde construit pour donner une place aux victimes. Il a répondu à l’invitation du Holocaust Education Centre de Toronto soucieux de proposer des activités en français dans le cadre de la Semaine de l’éducation sur l’holocauste du 1 au 9 novembre.
Des représentants du Mémorial de la Shoah à Paris sont venus à Toronto l’an dernier pour participer à une conférence organisée par Citoyenneté et Immigration Canada à l’occasion de l’entrée du pays dans le groupe d’action international sur la recherche, la mémoire et sur l’éducation liées à l’holocauste, sous le patronage des États-Unis et de la France.
«C’est un tenant de nature politique, pour montrer au Monde que le Canada travaille sur le sujet», explique Karel Fracapane.
Cette année, le Mémorial de la Shoah participera à la semaine d’éducation sur l’holocauste à l’invitation du Holocaust Eduction Center qui souhaitait organiser une journée francophone dans le cadre de cet évènement.
«Ce sera une journée de formation pour les enseignants, et étudiants. On est invités, en partenariat avec la fondation Azrieli. Il y aura une table ronde le jeudi 4 novembre à l’Alliance française avec le consul de France et une journée de formation au Collège Glendon de l’Université York.»