Écris-moi une photo: Quel beau rêve!

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Publié 20/12/2011 par Liam Thiru

Le concours Écris-moi une photo!, organisé par le Salon du livre et l’Alliance française de Toronto, a récompensé récemment 30 des 200 participants.

La formule est simple: les participants choisissent une photo sur les cinq qui sont proposées et doivent s’en inspirer pour composer un texte de 300 mots. Il s’agissait de la cinquième édition du concours et du dix-neuvième Salon du livre de Toronto.

On trouvera dans cette section les textes de Gabriel Blanc (1er prix), Vlashya Piroshkova (2e) et Liam Thiru (3e).

Voici la liste des 30 élèves nominés, par école, en ordre alphabétique, dont les noms ont été dévoilés le samedi 3 décembre au Salon du livre de Toronto, qui se tenait cette année encore à la Bibliothèque de référence, rue Yonge au nord de Bloor: Celina Chhuok, Jana Kurrek, Maxim Loyer, Jasmine Line, Deven Maharaj, Zeid Mango, Lara Pfeffer, Mashya Piroshkova, Maria Saatgian, Meenakshi Thakur (La Citadelle Academy), Gabriel Blanc (école York de Toronto),Anna Valentina Borrios, Raphaëlla Mombeuil (Félix-Leclerc), Luisa, Chelsea Molay, Nour Elzein, Adon Antoine Lemieux, Zeenut B. Soogun (Horizon-jeunesse), Chris Katsaros, Katarina Rezek, Maria Shakerova (McGregor), Danielle Guérin (Monseigneur-de-Laval), Élody Julien, Caroline Leys, Daniela Mendora, Simon Norton, Alice Séguin (Patricia-Picknell), Sophie Fiala (Runnymede), Martin Staadecker (Sainte-Madeleine), Claire Vernon-Pope (école ?).

Quel beau rêve!

Par Liam Thiru, 5e année, école Patricia-Picknell

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La veille de Noël, le Père Noël s’endormit sur son fauteuil. Il rêva d’en robot qui délivrait tous les cadeaux aux enfants à sa place.

Dès son réveil, le Père Noël se mit au travail, il dit à ses lutins:
Il me faut vingt fils électriques, trois couches d’aluminium épaisses, des habits exactement comme les miens et des bras, des jambes, corps et une tête métallique. Finalement, il me faut une couche d’aluminium peinte de la même couleur que ma peau.

Quinze minutes après, tout le matériel était là.

– Parfait, dit Père Noël. Maintenant, appelez les lutins bricoleurs!
Les lutins bricoleurs sont des petits lutins à lunettes. Ils servent à faire les cadeaux des enfants et rendent des petits services au Père Noël.

Le Père Noël s’adressa à eux et leur dit : Vous allez aujourd’hui me rendre le plus grand service de votre vie!

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À ces mots, tous les lutins bricoleurs se bouchèrent les oreilles!
– Saperlipopette!, s’exclama Père Noël. Mais que font-ils ? 

Un lutin lui répondit alors :
Je pense qu’ils font grève.
– Mais pourquoi? Ils sont bien payés pourtant, rétorqua le Père Noël.

– Je sais pourquoi ils font grève, dit un autre elfe. Ils trouvent qu’ils ont trop à faire! 
– Mais ils ont seulement besoin de fabriquer les cadeaux de tous les enfants du monde et nourrir les rennes, dit le Père Noël.

– Père Noël, il y a à peu près deux milliards d’enfants dans le monde, mais les lutins bricoleurs sont seulement cinquante!, répliqua le lutin.

– Bah!, fit le Père Noël. Je me débrouillerai sans eux! J’ai décidé de ne pas construire ce robot qui ferait tout à ma place; c’est trop compliqué, je vais juste continuer à livrer les cadeaux moi-même.

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