À l’heure de MSN, Facebook et de toutes les technologies numériques, les enfants peinent de plus en plus à tourner les pages d’un simple livre. Pour contrer ce phénomène, les auteurs jeunesse redoublent de travail d’imagination et inventent milles histoires improbables dédiées aux enfants et adolescents. Mireille Messier et Michèle Laframboise sont deux auteures de livres jeunesse, elles étaient invitées jeudi 11 décembre à l’Alliance française dans le cadre des Jeudis littéraires.
Comment définir la science fiction? Pour Michèle Laframboise, ce genre doit être totalement différencié du fantastique puisqu’il existe une nécessité de réalisme même au plus profond de l’imagination. «Le fantastique, c’est un peu le conte de fée pour adultes», résume l’écrivaine et auteur de BD. Cette polytechnicienne de formation utilise ses connaissances et son intérêt pour les sciences afin de créer l’univers de ses histoires.
Ainsi, dans la série Les Voyages du Jules-Verne, de petits robots viennent, régulièrement nettoyer les dents et la bouche des protagonistes. Une fois leur mission accomplie, ils retournent se loger dans une molaire et attendent leur prochaine intervention. Dans la série La quête de Chaaas, on explore une civilisation très différente utilisant d’autres technologies, comme un ascenseur spatial écologique.
«Une idée, il ne faut pas croire que ça vient tout seul, c’est comme un grain, il faut la nourrir avec de la terre, de l’eau», développe Michèle Laframboise. Les technologies présentes dans ses romans jeunesse pourraient un jour exister vraiment, comme les fibres autoréparatrices des vêtements de ses héros. Toutes les mamans se réjouiront de ne plus avoir à recoudre les pantalons troués et les chandails déchirés!
Cette adepte de science-fiction a fortement été influencée par ses propres lectures. Aujourd’hui, elle est parvenue à trouver son équilibre en mêlant ses deux passions, la science et l’écriture.