La violence faite aux femmes reste la pire. Elle est pratiquée depuis que le monde est monde. Si le viol commis par les filles de Loth sur leur père reste une exception célèbre, dans la plupart des cas, il est agression masculine. Les vainqueurs tuent les hommes et violent femmes et enfants.
À l’époque moderne, le viol généralisé est devenu une arme politique de «l’épuration» ethnique et religieuse, comme celui des femmes musulmanes en Bosnie et en Albanie, des Africaines au Rwanda, des Éthiopiennes à Djibouti et des paysannes zapatistes au Chiapas.
Le plus souvent, la honte d’avoir été violée empêche la victime d’aller se plaindre. Souvent aussi, comme dans le cas des révoltés zapatistes, le gouvernement mexicain ignore les plaintes des femmes pour la bonne raison qu’il organise lui-même le génocide de la population. Le viol en est une des -composantes.
Il y a des cultures où, comme on peut le voir dans la Bible, le viol est considéré accident mineur. Le cas récent de Jacob Zuma, ancien président de l’Afrique du Sud le montre bien. Il viole une jeune fille et invoque pour sa défense qu’elle était d’accord puisqu’elle était allée le voir dans son bureau en tenue légère et que, auparavant, elle l’avait rencontré en jupe courte et avait croisé les jambes devant lui.