Imaginez une époque sans téléphone, automobiles ou électricité, où la terre s’étend à perte de vue. Un jeune garçon solitaire s’égare en pleine tempête de neige et fait la rencontre d’une vieille dame, exilée du village, qui le conduira à des découvertes sur lui-même, sa famille et l’importance de la compassion.
C’est l’histoire de Bello, une parabole sur la peur – à surmonter – de ceux qui nous sont différents, présentée au Young People’s Theatre (YPT) de Toronto du 10 au 20 octobre.
L’auteur Vern Thiessen, d’origine ukrainienne mennonite, a remporté un prix du gouverneur général pour ce texte co-produit ici dans les deux langues officielles par le Concrete Theatre et l’Unithéâtre d’Edmonton.
Au YPT, trois représentations sont programmées en français: celles des 10, 13 et 20 octobre.
Bello est arrêté dans un monde de fable poétique, rythmique et gestuelle. La pièce à trois personnages est basée sur des légendes rapportées par les parents de l’auteur, qui ont grandi sur une ferme communautaire en Ukraine pendant les deux guerres mondiales, avant d’immigrer au Canada dans les années 40.