Du monde pas comme nous autres…

Bello au YPT

Les trois personnages de Bello, fable pour les jeunes sur l'ouverture à la différence, au YTP. (Photo: Epic Photography Inc)
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Publié 07/10/2017 par l-express.ca

Imaginez une époque sans téléphone, automobiles ou électricité, où la terre s’étend à perte de vue. Un jeune garçon solitaire s’égare en pleine tempête de neige et fait la rencontre d’une vieille dame, exilée du village, qui le conduira à des découvertes sur lui-même, sa famille et l’importance de la compassion.

C’est l’histoire de Bello, une parabole sur la peur – à surmonter – de ceux qui nous sont différents, présentée au Young People’s Theatre (YPT) de Toronto du 10 au 20 octobre.

L’auteur Vern Thiessen, d’origine ukrainienne mennonite, a remporté un prix du gouverneur général pour ce texte co-produit ici dans les deux langues officielles par le Concrete Theatre et l’Unithéâtre d’Edmonton.

Au YPT, trois représentations sont programmées en français: celles des 10, 13 et 20 octobre.

Bello est arrêté dans un monde de fable poétique, rythmique et gestuelle. La pièce à trois personnages est basée sur des légendes rapportées par les parents de l’auteur, qui ont grandi sur une ferme communautaire en Ukraine pendant les deux guerres mondiales, avant d’immigrer au Canada dans les années 40.

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«Dans le contexte politique actuel, je pense qu’il est intéressant d’avoir une pièce qui explore l’idée de ne pas juger quelqu’un par son apparence, mais plutôt trouver ce qui se cache à l’intérieur», explique la metteure en scène Mieko Ouchi.

Les trois comédiens bilingues, Gabriel Gagnon, Nicole St-Martin et Morgan Yamada, sont basés en Alberta.

Gabriel Gagnon, qui joue le rôle principal du petit garçon, est diplômé du programme de théâtre de l’Université MacEwan. Il est originaire de la ville de Québec, mais, à cause des affectations de son père militaire, sa famille a vécu en Colombie-Britannique et en France avant de s’établir à Edmonton.

«Bello plaît aux jeunes de la garderie à la fin du secondaire», assure-t-il, «et le message de compréhension et d’inclusion de la pièce est universel.»

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