L’autisme est un mot parapluie qui sert à regrouper des réalités parfois bien différentes. Si certains enfants comme Éric ont des difficultés à apprendre à lire ou à écrire, d’autres, communément appelés «Asperger», peuvent se montrer particulièrement brillants dans les domaines qui les intéressent. Il n’est donc pas exclu pour eux de faire des études supérieures.
À l’université de York, le professeur James Bebko a mis en place un programme de mentorat par les pairs afin d’aider les jeunes atteints d’autisme à se sentir bien à l’université.
Chez les Aspergers, les deux troubles majeurs vont être la présence de mouvements répétitifs (qui confortent la personne) et les troubles des relations sociales, auxquels s’attaque plus particulièrement le programme du Dr Bebko.
«L’université représente un défi bien plus grand pour les jeunes Aspergers que pour les autres élèves», explique ce dernier. «Le but du programme est de faire en sorte que le taux d’abandon des études en cours de scolarité ne soit pas plus élevé chez nos jeunes atteints d’autisme que chez les autres.»
Souvent très protégés par leurs parents durant leur enfance, les Aspergers doivent s’adapter d’un coup à leur nouvelle vie et autonomie à l’université, ce qui ne s’avère pas toujours évident.