Du financement pour la dépression, l’Alzheimer, l’autisme et le Parkinson

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Publié 27/01/2015 par l-express.ca

En octroyant récemment un financement de 56 millions $ à l’Institut ontarien du cerveau (IOC), le gouvernement provincial veut financer des recherches innovatrices afin d’améliorer le diagnostic et le traitement de maladies comme l’autisme, la dépression, l’Alzheimer et la maladie de Parkinson.

Ce centre sans but lucratif réunit des équipes de recherche multidisciplinaires axées sur les patients, qui ont pour mission de faire des découvertes neuroscientifiques qui amélioreront la vie des gens atteints de troubles cérébraux.

L’investissement de la province vise à favoriser des percées dans le diagnostic et le traitement de la paralysie cérébrale, de l’épilepsie et des troubles du neurodéveloppement, comme l’autisme et du TDAH (trouble du déficit d’attention et l’hyperactivité). Il vient aussi appuyer un diagnostic plus rapide et un traitement plus personnalisé de la dépression. Il veut permettre de faire des découvertes dans le diagnostic et le traitement de l’Alzheimer, de la maladie de Parkinson, de la SLA et d’autres maladies neurodégénératives.

Ce financement renforce les travaux de recherche déjà entrepris dans la province, tout en favorisant et l’économie du savoir et la création d’emplois de haut niveau.

Ce financement de la province permet à l’Institut ontarien du cerveau de profiter d’autres investissements (28 millions $) sous la forme de fonds de contrepartie versés par des instituts affiliés et divers autres partenaires, dont l’industrie et des sources de financement philanthropique, fédéral et international.

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La valeur totale de ces programmes s’élève à 84 millions $.

Le financement octroyé à l’IOC a permis de créer 260 emplois dans des organismes externes l’an dernier et de financer 15 entrepreneurs ces deux dernières années, donnant lieu à 26 prototypes susceptibles d’améliorer la vie quotidienne des gens.

Si ces dépenses paraissent importantes, il faut les comparer au coût de l’incidence économique des troubles cérébraux et mentaux, qui est estimé à plus de 39 milliards $ par an!

On estime à plus d’un million le nombre de personnes atteintes de dépression en Ontario.

Au Canada, une personne sur trois souffrira de maladie, trouble ou lésion neurologique ou psychiatrique à un moment donné dans sa vie.

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«Les troubles cérébraux n’affectent pas seulement de nombreux Ontariens directement, ils ont aussi des conséquences économiques considérables sur notre province», confirme Reza Moridi, le ministre de la Recherche et de l’Innovation.

Il s’agit également de mieux traiter nos personnes âgées, fait valoir  Mario Sergio, ministre délégué aux Affaires des personnes âgées.

Jeunes

Par ailleurs, le gouvernement de l’Ontario va soutenir 14 projets dans le but d’aider un plus grand nombre d’étudiants et d’étudiantes de niveau postsecondaire, notamment des jeunes des Premières Nations, à accéder plus rapidement à des services de santé mentale.

La première ministre Kathleen Wynne a fait l’annonce de ces investissements la semaine dernière au Collège Sault d’arts appliqués et de technologie de Sault Ste. Marie.

Le carrefour de santé mentale du collège et EGALE Canada Human Rights Trust recevront des fonds pour appuyer des projets en cours.

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Le gouvernement provincial appuiera 12 autres projets dans des collèges et universités dans l’ensemble de la province grâce au Fonds d’innovation en santé mentale.

Le gouvernement investit 9 millions $ par année pour soutenir l’amélioration des services de santé mentale pour les étudiants et étudiantes de niveau postsecondaire, dont jusqu’à 6 millions $ sont versés au Fonds d’innovation en santé mentale.
En Ontario, environ un enfant ou un jeune sur cinq présenterait un trouble de santé mentale.

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