Double anniversaire de Glenn Gould

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Publié 02/10/2007 par Paul-François Sylvestre

Le 25 septembre marque le 75e anniversaire de la naissance du pianiste et compositeur torontois Glenn Gould. Le 4 octobre marque le 25e anniversaire de sa mort.

Glenn Gould, de son vrai nom Glenn Herbert Gold, est né le 25 septembre 1932 à Toronto et est décédé le 4 octobre 1982 dans la Ville-Reine, d’un accident vasculaire cérébral. Le public retient surtout de lui ses interprétations remarquables au piano, dont deux enregistrements des Variations Goldberg de Jean Sébastien Bach (1955 et 1981).

Glenn Gould étudie le piano au conservatoire de Toronto avant de donner de nombreux concerts, essentiellement sur le continent américain, où il joue avec de célèbres interprètes tels que Herbert von Karajan, Leonard Bernstein et Yehudi Menuhin. Le début de sa renommée internationale commence avec son célèbre enregistrement des Variations Goldberg, en juin 1955 dans les studios CBS à New York.

Son interprétation d’une rapidité et d’une clarté hors du commun, et surtout hors des modes de l’époque, contribue beaucoup à son succès. Elle demeure encore aujourd’hui une référence absolue. L’enregistrement de ces Variations fait d’ailleurs toujours partie des bonnes ventes du catalogue CBS/Sony.

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Pendant vingt-cinq ans, Gould sera un collaborateur fidèle de CBS, surtout après son renoncement à se produire en public. En effet, il quitte définitivement la scène le 10 avril 1964, à l’âge de 32 ans, pour se consacrer exclusivement à l’enregistrement en studio et à la réalisation d’émissions de radio et de télévision. Il enregistre une douzaine de pièces de Jean Sébastien Bach et une dizaine de Ludwig Van Beethoven, de même que des œuvres d’une trentaine de compositeurs, de Bizet à Weber, en passant par Brahms, Chopin, Debussy, Haydn, Mozart, Ravel, Strauss et Wagner.

On raconte que Gould chantonnait souvent en jouant, ce qui est perceptible sur certains enregistrements et ce qui donnait du fil à retordre aux ingénieurs du son dans les studios d’enregistrement. Le pianiste était aussi connu pour se pencher vers son clavier, parfois jusqu’à presque renifler les touches. Cela tenait à l’utilisation d’une seule et unique chaise pliante beaucoup plus basse qu’une banquette de piano car les pieds avaient été sciés. Cette chaise l’a accompagné toute sa vie durant.

Quand il jouait d’une seule main, Glenn Gould faisait souvent des gestes en l’air de l’autre main pour accompagner la musique. Il était en quelque sorte son propre chef d’orchestre. Autre caractéristique, quelle que fût la température, Gould portait toujours des couches superposées de vêtements, couvre-chef et gants compris.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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