Dorothée Petit-Pas et Ronald Marion réélus à la présidence des conseils scolaires

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Publié 12/12/2006 par Yann Buxeda

Comme c’est traditionnellement le cas après les élections scolaires ontariennes, les conseils ont renouvelé leur hiérarchie, avec l’élection de leurs nouveaux présidents et vice-présidents. Un scrutin qui n’aura pas été révolutionnaire, puisque les deux présidents sortants des conseils scolaires francophones ont été réélus sans soucis.

Pour le Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest, Ronald Marion conserve son siège, après avoir reçu l’approbation unanime de ses conseillers.

Un vote de confiance particulièrement bien accueilli par le principal intéressé: «C’est avec beaucoup d’enthousiasme et d’optimisme que j’entrevois ce nouveau mandat qui s’annonce rempli de projets et de défis. Ceux-ci visent en premier lieu l’amélioration du rendement des élèves, le développement de leur potentiel et leur épanouissement sur tous les plans.»

Il aura à ses côtés un collaborateur chevronné, puisque Gilles Arpin a également été réélu à la vice-présidence pour la sixième année consécutive. Une aide qui ne sera pas vaine, puisque les chantiers du conseil public sont nombreux.

En priorité, il faudra continuer les travaux entrepris pour la création de nouvelles écoles à Windsor, Barrie et Richmond Hill, mais aussi se pencher plus fortement sur l’amélioration des structures en place dans les écoles Laure-Rièse de Scarborough, Georges-P.-Vanier de Hamilton, Confédération de Welland, et du Collège français de Toronto.

Au Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud, les modifications ont été plus substantielles. Si, comme prévu, Dorothée Petit-Pas s’est vu renouveler la confiance des autres conseillers, la vice-présidence a été confiée à un conseiller d’expérience.

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Au terme d’un scrutin serré, Marcel Levesque s’est vu désigné face à Yves Lévesque. Un choix dont il s’est évidemment satisfait: «Mon expérience comme conseiller scolaire pendant 15 années me permet d’apporter une stabilité dans un monde en changement constant, en plus de travailler au côté d’un exécutif qui pourra compter sur moi.»

Un appui qui sera lui aussi nécessaire pour Dorothée Petit-Pas, qui cumule ici son quatrième mandat malgré sa réticence initiale à remplir plus d’un an le poste de présidente, comme elle l’avait confié en 2003, lors de sa première nomination.

Les dossiers seront eux aussi nombreux, et les ambitions du Conseil sont revues à la hausse, comme le souligne la présidente: «Au cours des prochaines années, nous aurons à faire face à plusieurs défis, tels que le transport, la construction de nouvelles écoles, le recrutement de personnel et la rétention des élèves.»

Dorothée Petit-Pas a également souhaité que le conseil catholique «devienne le conseil le plus grand en nombre d’élèves», dénotant le fait que l’institution francophone ait «le plus grand potentiel de développement pour augmenter [les] effectifs.»

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