«Donnez, et vous recevrez.» Cet adage des sages d’hier et d’aujourd’hui fait de plus en plus ses preuves comme outil de marketing. C’est le modèle sur lequel s’appuient des artistes de la rue comme Victor Fraser, peintre de trottoirs, dont je parlais la semaine dernière.
Quand le créateur des Love Letters qui ornent maintenant le côté nord de l’avenue Danforth (aux environs de Coxwell) a entrepris d’enjoliver gratuitement les trottoirs de ce quartier, il ne s’agissait pas exclusivement d’un acte altruiste d’expression artistique.
Au moment où j’écris cette chronique, l’artiste a complété son oeuvre («Y» et «Z» manquaient encore à l’appel il y a deux semaines).
En nous offrant son oeuvre, Victor Fraser a en fait troqué son temps pour une visibilité accrue et sans frais dont il ne tient qu’à lui de profiter.
Freemium vs premium
Dans son livre Free, The Future of Radical Price, Chris Anderson (aussi rédacteur en chef du magazine Wired) baptise de «freemium» toute offre gratuite qui peut s’associer à une version «premium» d’un produit ou service.