C’est ma collègue Catherine Paradis de la radio de Radio-Canada à Toronto qui a eu l’éclair de génie de creuser le dossier… et qui m’a donné l’idée de vous écrire 2-3 mots là-dessus cette semaine.
À l’approche de la période des fêtes, saviez-vous que donner une action à un organisme de charité est plus profitable que d’encaisser vos profits et donner l’argent ensuite? Explications: si vous achetez une action à 50$ et que vous la vendez ensuite 100$, vous avez un gain en capital de 50$.
Vous devez déclarer ce gain et payer de l’impôt sur 50% du gain. Si vous donnez cette action de 100$, que vous avez acheté 50$, à un organisme de charité, vous n’avez pas à payer d’impôts! N’est-ce pas formidable? C’est une nouvelle disposition fiscale accordée par le gouvernement en 2006 qui permet ce tour de passe-passe.
Certains diront qu’il faut donner sans compter, peu importe l’avantage fiscal. D’autres s’en réjouiront parce qu’une telle mesure peut encourager justement à donner à des organismes de charité, qui ne s’en plaindront certainement pas…
D’autres milliards…