Nous avons vu la semaine dernière de quelle façon nous sommes tombés dans la situation économique dans laquelle nous sommes en ce moment. Or, à quoi pouvons-nous nous attendre pour la suite des évènements? Va-t-on s’en sortir bientôt? Voici donc les différents scénarios qui se dressent devant nous.
Le scénario «plus de peur que de mal»
Selon cette hypothèse, l’aide massive des Banques Centrales partout dans le monde limitera l’impact de la crise de crédit. Par exemple, aux États-Unis, une quantité substantielle de créances toxiques seront achetées aux banques par le Gouvernement à un prix supérieur à leur valeur au marché, en l’échange d’une contrepartie telle qu’une prise de participation dans l’institution financière. De cette façon, ces créances sont enlevées du bilan financier de l’entreprise qui peut ainsi aller récupérer de nouveaux capitaux et recommencer à prêter. Ainsi, les contribuables se retrouvent avec une facture peu élevée, voire des profits si les institutions financières performent bien.
Les prochaines administrations doivent s’affairer à tenter d’équilibrer les budgets futurs en diminuant les dépenses ou en augmentant les impôts. Le taux de chômage plafonne à un taux acceptable, même dans un marché de l’emploi flexible comme le marché américain, on investit dans des secteurs tels que les sources d’énergies alternatives ou les infrastructures, le prix des maisons cesse de chuter, et les stocks excédentaires diminuent graduellement. L’inflation est contenue, la croissance de la valeur des biens produits par les nations chute, et les consommateurs continuent de dépenser, car les prix sont bas.
Dans ce cas, le repli de l’économie aurait duré environ un an.
Le scénario «ça sera pas facile, mais on va s’en sortir»
Or, étant officiellement en récession, la première hypothèse proposée semble de moins en moins plausible. Voici donc ce qui semble, à mon avis, le scénario le plus près de la réalité.