En cette année 2013, on célèbre le 300e anniversaire de naissance de Diderot, l’auteur d’une révolution intellectuelle qui a marqué son siècle, le Siècle des Lumières.
Denis Diderot est né le 5 octobre 1713, à Langres, une ville de l’est de la France, dans une famille bourgeoise. Mais il s’en détache après des études dans un collège jésuite pour gagner Paris en 1728 et y poursuivre ses études, on ne sait trop comment. En 1735, l’université de Paris lui décerne une attestation pour avoir suivi avec succès des cours de philosophie durant deux ans et de théologie pendant trois ans.
Après une période difficile, au cours de laquelle se manifeste l’intérêt littéraire de Diderot par quelques petites productions, l’apprentissage de l’anglais, des activités de traducteur, il se fait enfin connaître par ce dernier domaine, surtout avec en 1745 l’Essai sur le mérite et la vertu, qui est une traduction de An inquiry concerning virtue or merit de Shaftesbury, auquel Diderot a ajouté d’abondantes notes personnelles, qui montrent son inclination pour le déisme.
Le grand œuvre
Ses publications, notamment sa Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient, jugées matérialistes, lui valent trois mois d’internement en 1749.
Dès sa libération, il reprend sa collaboration à un travail qui va le rendre célèbre, la confection de l’Encyclopédie, conçue d’abord par son promoteur, le libraire Le Breton, comme traduction la Cyclopaedia de Chambers, un dictionnaire universel des arts et des sciences, en deux volumes.