Parmi les cinq entrepreneurs récompensés par les prix pan-canadiens de l’organisation Impact, deux sont torontois. L’organisation, gérée par des étudiants, a pour but d’encourager l’entreprenariat auprès des étudiants du secondaire et de l’université. Les prix ont été remis lors d’un gala organisé vendredi dernier au soir, au Westin Harbour Castle.
Pour être sélectionnés, les gagnants étaient jugés sur le caractère innovant de leur activité et sur le changement social apporté. Les entrepreneurs désirant entrer dans la compétition devaient avoir entre 16 et 30 ans, être les propriétaires et principaux responsables de leur entreprise, être dans les affaires depuis au moins trois mois et ne jamais avoir obtenu de prix Impact auparavant.
Les candidats remplissant ces conditions n’avaient alors plus qu’à remplir un formulaire de candidature, sélectionnant notamment la catégorie dans laquelle ils désiraient concourir. Impact délivrait en effet cinq prix différents: le prix de la femme entrepreneure de l’année, l’entrepreneur vert, l’entrepreneur social, l’entrepreneur technologique et l’entrepreneur artistique.
Avant de choisir un gagnant, les jurys de chacune de ces catégories ont d’abord sélectionné cinq finalistes. «C’est la première fois qu’on sélectionne des finalistes, l’année dernière on a seulement choisi un gagnant par catégorie. C’est une manière d’apporter plus de reconnaissance à d’autres entrepreneurs», explique Christine Lu, directrice des communications, qui poursuit: «Chaque année les entrepreneurs sont de plus en plus nombreux à s’inscrire, cette année il y a eu presque une centaine de candidats».
Christine Poirier est l’une d’entre elle. La jeune créatrice de la société Momzelle, qui conçoit des vêtements d’allaitement, a remporté le prix de la femme entrepreneure de l’année. «J’avais entendu parlé de ce prix à la Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs, qui m’a aidé a créer mon entreprise. C’est un prix symbolique, il n’y a pas de récompense, mais Impact est une organisation très sérieuse. Ça apporte de la reconnaissance et ça donne de la crédibilité à Momzelle» explique la jeune femme qui se réjouit également de pouvoir inspirer d’autres jeunes entrepreneurs potentiels.